Les hologrammes fascinent du fait de leur caractère révolutionnaire.
Plusieurs domaines sont concernés par cette révolution numérique qui engendre de nouvelles problématiques et qui mettent en évidence un vide juridique certain.
Le droit à l’image s’éteint à la mort de la personne qui seule en est titulaire
Ce droit n’est pas transmis à ses héritiers.
Pour la Cour de cassation, les proches doivent subir un préjudice personnel qui peut être déduit, le cas échéant, d’une atteinte à la mémoire ou au respect dû aux morts.
Toutefois, l’extension du droit à l’image aux représentations holographiques pose un problème sérieux.
En France il n’existe aucun texte à caractère législatif ou réglementaire qui régit l’utilisation des hologrammes.
Face à ce silence, l’on considère qu’il s’agit d’image et c’est le droit commun qui s’applique.
En réalité, le sujet est plus inquiétant et plus grave que cela et le vide juridique est à ce jour non comblé par le législateur.
L’hologramme est un véritable phénomène de résurrection numérique.
L’hologramme redonne vie à une personne décédée à travers son hologramme.
C’est un phénomène très en vogue dans l’industrie musicale.
En réalité, nous dépassons le cadre strict du droit à l’image pour obtenir de façon virtuelle une véritable résurrection.
Mise en scène nécrophile pour les uns, satisfaction pour les autres.
En tout cas, l’enjeu financier derrière ce vide juridique peut se révéler colossal.
Cette représentation holographique après la mort de l’artiste ne peut être galvaudée ; C’est malheureusement ce qui se passe à l’heure actuelle.
C’est la raison pour laquelle, la société BACKSTAGE MANAGEMENT AGENCY qui prépare une grande tournée du souvenir de Johnny HALLYDAY intitulée « GABRIELLE TOUR » a sollicité de Laëtitia HALLIDAY, la veuve de Johnny HALLYDAY, l’autorisation de l’utilisation de cette résurrection numérique.
Au travers de cette autorisation ainsi demandée, la société BACKSTAGE MANAGEMENT AGENCY souhaite ne jamais heurter la mémoire de l’artiste et permettre aux héritiers de surveiller tout dévoiement de l’artiste ainsi momentanément ressuscité.