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Affaire MURRAY

"S’agissant de la décision obtenue par les fans de Mickaël JACKSON :  j’ai travaillé de manière désintéressée compte tenu du caractère exceptionnel de cette procédure.
Cette décision est une première mondiale." 
Me LUDOT Emmanuel

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Polémique autour d’essais secrets sur les malades d’Alzheimer, l’association marnaise des aidants demande des comptes

Face à la polémique sur des essais controversés, l’association marnaise des aidants saisit, elle aussi, le parquet.

Découvrir de tels essais sauvages « est plutôt troublant, reconnaît Hélène Seuxet, présidente de l’association marnaise de secours aux aidants, et sur le moment, comme ça, je pourrais dire après tout pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tester cette molécule ? Mais en suivant les règles ! Ce qui me choque dans ces essais, c’est de le faire en cachette. On a des méthodes de travail, des règles à respecter. Le professeur Joyeux n’aurait jamais dû sortir des clous. C’est dangereux, obscur et ça n’a pas à l’être. C’est donner de faux espoirs à des malades, à leurs familles… Et cette foutue fondation Josefa, il y a une certaine opacité qui me gène. Donner de l’espoir comme ça, c’est odieux. Je ne comprends pas que des médecins se laissent aller à des choses comme ça ».

Faire valoir les droits des familles des malades

L’une des molécules testées dans ces patchs, la valentonine, Hélène Seuxet avoue la connaître. « Elle est connue depuis 20 ans, ajoute celle qui, après avoir été l’Infirmière générale du Chru de Reims, présidente de la Croix-Rouge de la Marne, a créé le Samu social de nuit sur Reims, a également été présidente de l’Association France Alzheimer de la Marne jusqu’en 2018, avant de se consacrer uniquement aux familles des malades. Tout à coup, on apprend qu’on se cache pour faire des essais. Et j’ai des doutes sur la sincérité du médecin qui demandait une participation financière aux malades. Ce côté financier me chiffonne. ».

Dénonçant « une atteinte grave au code de la santé publique et au code pénal », Bernard Celli, directeur de l’inspection à l’ANSM, a saisi cette semaine le Pôle santé du parquet de Paris. Une saisine à laquelle la présidente marnaise a décidé de s’associer. Via son avocat, Me Ludot, elle va également saisir le parquet afin d’avoir accès aux pièces du dossier « pour faire valoir les droits des familles des malades que je représente. Le malade est doublement la victime dans cette histoire ».

Source : L'Union

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