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Affaire MURRAY

"S’agissant de la décision obtenue par les fans de Mickaël JACKSON :  j’ai travaillé de manière désintéressée compte tenu du caractère exceptionnel de cette procédure.
Cette décision est une première mondiale." 
Me LUDOT Emmanuel

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Meningitec: l'étude des plaintes de 240 familles renvoyée au 24 novembre

Les plaintes de 240 familles, qui ont assigné en justice le distributeur français du Meningitec pour avoir acheminé des seringues défectueuses de ce vaccin contre la méningite, seront finalement examinées le 24 novembre devant le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand.

Lors d'une audience au civil mardi, les avocates du distributeur CSP (Centre Spécialités Pharmaceutiques), installé à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme), ont en effet demandé la convocation devant le tribunal des quatre laboratoires étrangers, dont deux suisses, un hollandais et un allemand, qui ont participé à l'élaboration du vaccin incriminé. "Il s'agit du fabricant de la seringue, du fabricant du vaccin lui-même et des laboratoires qui ont obtenu, dans des conditions aujourd'hui inexpliquées, l'autorisation de mise sur le marché. Tous ces laboratoires sont impliqués dans ce scandale, ils doivent être présents le 24 novembre prochain", s'est satisfait l'avocat des familles, Me Emmanuel Ludot.

"Tout le monde semble d'accord pour qu'un collège d'experts indépendant soit nommé afin d'examiner chaque enfant (...) A ce stade, nous ne nous réservons aucune limite dans les mises en cause, que ce soit les pharmaciens, les pédiatres, les autorités sanitaires qui devront s'expliquer sur leur négligence", a ajouté cet avocat du barreau de Reims.

Une seule audience est donc prévue (au lieu de deux initialement) pour étudier les dossiers des 240 familles, qui s'inquiètent des conséquences de la présence de résidus de métaux lourds (fer, acier inoxydable...), contenus dans ces vaccins, sur la santé de leurs enfants. Nombre d'entre eux souffriraient depuis de réactions en chaînes (diarrhées aiguës, fortes poussées de fièvre, troubles du sommeil, irritabilité, éruptions cutanées, etc.).

En septembre 2014, 21 lots de ce vaccin, produit par le laboratoire américain Nuron Biotech, ont été retirés du marché à titre de précaution. La production en Suisse du Meningitec est arrêtée depuis décembre 2014.

"La difficulté, c'est de faire le lien entre le vaccin et les symptômes de son enfant. C'est en regardant un reportage à la télévision, puis le carnet de santé de mon fils, que je m'en suis rendu compte. De nombreuses familles ne sont certainement pas encore au courant", a estimé Kevin Voisin, un père de famille venu du Val-de-Marne, qui a fait le déplacement, comme une vingtaine d'autres parents, originaires de toute la France.

"Les médecins, les pédiatres sont impuissants. Est-ce que nos enfants vont développer des maladies dans 10 ans? La priorité pour nous, c'est d'avoir des réponses", a-t-il réclamé.

Pour l'avocat des parties civile, cette procédure qui vient tout juste d'être enclenchée sera "relativement longue". Elle a également plus de chances d'aboutir si elle est menée devant un tribunal civil. "Les dossiers de santé publique qui prennent la voie pénale ont généralement une triste fin. C'est soit un non-lieu, soit la relaxe ou le décès des mis en cause. J'ai le très mauvais souvenir du dossier de Tchernobyl, du dossier de l'hépatite B ou du dossier de l'amiante", s'est-il par ailleurs justifié.

"Mais nous espérons bien que le parquet de Clermont-Ferrand va s'emparer du dossier et que les autorités sanitaires vont sortir du bois", a ajouté Me Ludot, par ailleurs assisté dans ce dossier par l'avocat clermontois, Me Gilles-Jean Portejoie.

Source : Le Parisien

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