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Affaire MURRAY

"S’agissant de la décision obtenue par les fans de Mickaël JACKSON :  j’ai travaillé de manière désintéressée compte tenu du caractère exceptionnel de cette procédure.
Cette décision est une première mondiale." 
Me LUDOT Emmanuel

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Une Rémoise se bat pour faire retirer deux médicaments du marché

Cette femme dit avoir souffert de pénibles effets indésirables de la Dépakine et de la Micropakine. Elle cherche des témoins qui pourraient l’aider à les faire retirer du marché.

Virginie Kies est engagée dans un combat juridique qui promet d’être long. Sa cible : deux médicaments, la Dépakine et la Micropakine, prescrits comme anti-épileptiques. Cette Rémoise se bat depuis trois ans maintenant pour les faire retirer du marché. Depuis trois ans, c’est-à-dire depuis le moment où sa fille Anne-Shirley, qui prenait ces produits, a présenté de graves symptômes : nausées, dérèglement du pancréas, vomissements, perte de cheveux, confusion mentale... Pour la maman, le lien est évident entre l’état de son enfant et les médicaments en question. « Parce qu’ils contiennent du parabène et de l’acide valproïque » dit-elle.

Non seulement Mme Kies cherche donc à bannir les deux médicaments, mais elle engage en parallèle un procès -précisément une action en responsabilité- contre leur fabricant, le géant pharmaceutique Sanofi-Aventis. « Je demande réparation du préjudice subi du fait de la détérioration de l’état de santé de ma fille, explique-t-elle. Je demande réparation pour toutes mes nuits perturbées. Je suis ce qu’on appelle une victime par ricochet. »

Elle est défendue devant le tribunal de Paris par l’avocat rémois Me Ludot. Une première audience, tenue en 2013, a abouti à une demande d’expertise. Trois experts parisiens doivent venir à Reims début 2015 examiner la fille de la plaignante, ce sont eux qui doivent établir (ou pas, NDLR) le lien formel entre les médicaments et les effets indésirables sur la malade.

En attendant l’avis des experts, la plaignante ne peut compter que sur quelques munitions : une directive communautaire de Bruxelles du 3 mai 2011, invitant les pays à bannir le parabène (pour les patients âgés de moins de trois ans, la fille de Mme Kies n’est donc pas concernée directement, elle en a aujourd’hui 14). « D’autres plaintes ont été déposées contre Sanofi ailleurs dans le monde, ajoute-t-elle, en Grande-Bretagne notamment, et aux États-unis... » Cela reste maigre. Elle lance donc un appel à témoins auprès de tous ceux qui auraient eu des ennuis avec la Dépakine et sa cousine Micropakine pour étayer son argumentation. Elle sait que ces cartouches supplémentaires ne seront pas de trop.

Source : L'Union Reims

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